Notre histoire

L’histoire du domaine viticole

Bien avant notre histoire personnelle, la vigne était présente dans le Blayais. Dans le livre Le vin de Blaye (Les Cahiers du Vitrezais), il est mentionné la présence de vignes au Gratte Cap (1581) et d’un chai à Mazerolles (1641).

C’est vers 1850 qu’un de nos aïeuls, Bernard ARDOIN, tisserand de son état, s’installe sur la commune de CARS au lieu dit « Les Rousseaux » et achète une petite maison avec un chai et quelques vignes. Pendant 50 ans, le domaine s’agrandit peu à peu.

Alexandre ARDOIN
Alexandre ARDOIN

C’est en 1904, que notre arrière grand-père, Alexandre ARDOIN, achète une propriété d’environ 5 hectares au lieu dit « Mazerolles » situé sur la commune de Saint-Martin Lacaussade. Les deux propriétés sont très proches puisqu’à peine distantes d’un kilomètre. La qualité du terroir de ces 5 hectares était déjà reconnue : la 2ème édition FERRET (Bordeaux et ses vins), en 1868, répertoriait ce domaine viticole en cru bourgeois. La demeure, construite en 1856, est ce que l’on a coutume d’appeler dans notre région une « belle maison bourgeoise ». Elle domine l’estuaire de la Gironde et, de là, on aperçoit le Médoc et plus particulièrement les vignobles de Saint-Julien et de Pauillac. A l’arrière de la maison se trouve un chai à barriques semi enterré permettant ainsi d’être dans les meilleures conditions de température et d’hygrométrie nécessaires à l’élevage de nos vins.

En 1932, nos grands-parents prennent la suite et font fructifier le domaine avec l’achat de quelques parcelles.

Laurent et Jeanne ARDOIN
Laurent et Jeanne ARDOIN

Après le décès prématuré de notre grand-père, Jean-Pierre ARDOIN, son fils, Laurent, prend la relève très jeune avec l’aide de notre grand-mère. En effet, né en 1933, il est à la tête du domaine dès 1957. Après le mariage de Laurent et Jeanne, l’exploitation s’enrichit en 1968 de 3 hectares supplémentaires situés sur une belle croupe, juste derrière les bâtiments du domaine.

Suite au gel de 1956 qui détruit presque toutes les vignes, nos parents s’emploient à restructurer toute l’exploitation et les chais afin d’en faire une propriété très fonctionnelle.

En 1990, Pierre, fils de Laurent et Jeanne, revient sur l’exploitation. Sa femme, Béatrice, le rejoint en 2000 afin de poursuivre l’œuvre de plusieurs générations. En 2013, nous avons ajouté 3 hectares de vignes situés sur Cars. Ainsi la propriété compte actuellement plus de 20 hectares de vignes situés tout autour de la maison (la parcelle la plus éloignée n’est guère à plus d’un kilomètre).

Durant ces 25 dernières années, nous nous sommes efforcés de faire reconnaître la qualité de nos vins puisqu’à l’heure actuelle, nous commercialisons toute notre production en France, en Europe du Nord et vers d’autres pays plus lointains. Nous devons tout ceci à notre excellent terroir magnifié dans nos vins que nous vous invitons à découvrir.

Béatrice et Pierre ARDOIN
Béatrice et Pierre ARDOIN

L’histoire des noms de nos vins


Château Les Rousseaux : cette dénomination provient du nom cadastral d’une de nos parcelles situées sur Cars au lieu-dit « Les Rousseaux ».

La cuvée « Mayne-David » : Mayne provient également de parcelles situées sur Cars au lieu-dit « Mayne Guion » qui sont voisines de celles des « Rousseaux ». « David » est le nom de l’ancien propriétaire de la maison représentée sur l’étiquette.

Château Cap Saint- Martin : anciennement, notre arrière grand-père vendait son vin sous la dénomination « Cru Gayet ». On peut encore le lire au dessus de la porte extérieure du cuvier. Le nom de « Gayet » venait du nom d’une petite parcelle, mais nous n’avons pas de preuve de l’existence de ce nom dans nos actes de propriété. Suite à un différent avec un autre viticulteur utilisant le nom de « Gayet », Laurent Ardoin a créé le nom de « Cap Saint-Martin » en 1966. Il s’agit d’une partie du nom d’une parcelle située au « Gratte Cap » et du nom de la commune « Saint-Martin ».

La « Cuvée Prestige » : avec le millésime 1999, nous avons créé ce vin qui est issu de nos meilleures parcelles.

Château Mazerolles-Benoit « Cuvée Saint-Martin » : en 1968, lorsque nos parents ont acheté 3 hectares supplémentaires, ils n’ont pas pris les chais et la maison attenante. Néanmoins ces parcelles sont cadastrées « Mazerolles ». « Benoit » correspond au nom du propriétaire de notre maison en 1868. « Saint-Martin » est le nom de notre commune.

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